Agriculture naturelle, permaculture, agroécologie, agroforesterie



L’agriculture (du latin agricultura, composé à partir de ager, champ et colere, cultiver) est un processus par lequel les hommes aménagent leurs écosystèmes pour satisfaire les besoins alimentaires en premier et autres, de leurs sociétés.

Autrefois, les paysans respectaient la terre, l'entretenaient en la chérissant, grâce à des méthodes ancestrales, ils ne demandaient pas plus à la nature que ce qu'ils avaient besoin, produisant sur la plus petite surface possible.

Ensuite, les méthodes de mécanisations ont permis de professionnaliser les pratiques et les pratiquants devenant des agriculteurs, des techniciens de l'agrochimie, qui par soucis de rentabilité ont considérablement investi dans de grandes surfaces de terre, cultivant la même espèce sur des kilomètres carrés, dégradant les sols avec leur charrue, éliminant la nature, favorisant des espèces envahissantes, alors ils ont décidé d'utiliser des produits chimiques pour exterminer cette vermine, les pesticides… puis la terre devenue stérile, alors les chimistes ont décider de fournir les briques de la vie avec des engrais chimiques bien sûr.

La terre n'étant plus viable, amenant les maladies, des pratiques hors-sols se sont développées à base de produits chimiques uniquement, ce n'est plus de la nourriture, mais de la biochimie.



Redévelopper une agriculture naturelle ou permaculture, locale et saine, avec de petites exploitations sans aucun intrant chimique, rendre l'élevage aux prairies, pour une nourriture naturelle de qualité, riche en diversité, et saine, tout en privilégiant un approvisionnement court et une distribution locale.

Et interdire toutes les pratiques polluantes :
- la déforestation des forêts primaires,
- la monoculture et toutes ses dérives,
- les usines végétales qui permettent de produire des ogm ou pas, sans terre, à base de produits chimiques.

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ED136.pdf



Une petite vidéo, sorte de rappel que nous propose Geoff Lawton, sur les raisons qui font que Bio ne rime pas toujours avec ce que l'on croit...




Elle désigne l’ensemble des savoir-faire et activités ayant pour objet la culture des terres, et, plus généralement, l’ensemble des travaux sur le milieu naturel (pas seulement terrestre) permettant de cultiver et prélever des êtres vivants (végétaux, animaux, voire champignons ou microbes) utiles à l’être humain.

Bernard Ronot est un paysan céréalier à la retraite. Il nous raconte comment, à l'age de 20 ans, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, il a commencé à cultiver son blé à l'aide du nitrate : une véritable révolution agricole, une révolution « verte ». Pendant 30 ans, il est resté à « la pointe du progrès », utilisant toujours plus de nitrates, de désherbants, de fongicides, de pesticides et d'insecticides.


À 55 ans, il décide de reconvertir sa ferme et de se libérer des engrais et des produits chimiques pour cultiver son blé. Il nous parle de rotation des cultures, de la vie des sols et nous livre son message pour une agriculture de demain plus respectueuse de l'environnement : une autre agriculture.

Agriculture par Claude et Lydia Bourguignon

Crée par Claude et Lydia Bourguignon, le LAMS est un laboratoire d'analyse de sol spécialisé dans l'étude écologique de profil cultural pour restaurer la biodiversité des sols de terroir afin d'améliorer la qualité et la typicité des denrées agricoles.






L'agriculture naturelle est une pratique agricole passive qui exclut pratiquement toute intervention humaine sur les cultures. Masanobu Fukuoka, à l'origine de cette méthode, la définit comme l'agriculture du non-faire ou du non-agir, et l'appelle aussi agriculture sauvage.

L'agriculture naturelle est basée sur quatre principes fondamentaux : pas de labour, pas d'engrais, pas de sarclage et pas de pesticide. Un cinquième principe est parfois rajouté : pas de taille.


Selon Masanobu Fukuoka, la nature, dans son infinie complexité, fournit tous les outils nécessaires à une production agricole riche sans que l'homme ne soit obligé de faire quoi que ce soit de contraire au fonctionnement naturel des produits cultivés.

Ses observations et expériences sur des champs de riz et des vergers du sud du Japon ont montré selon lui qu'il parvenait à obtenir des rendements égaux ou supérieurs à ceux de l'agriculture moderne ou dite scientifique. En France, quelques essais ont été réalisés. Les plus célèbres sont ceux de Marc Bonfils.

L'Institut technique d'agriculture naturelle a pour vocation de développer et promouvoir l'agriculture naturelle en France.



La ferme du Bec Hellouin est une ferme expérimentale axée sur la recherche d’une production bio de qualité avec un impact minimum sur l’environnement et propose des formations sur l'agriculture naturelle.

https://www.fermedubec.com/video/


L'agroécologie est aujourd'hui officiellement portée par des réseaux comme La Via Campesina (200 millions de paysans sur tous les continents), pratiquée par un nombre vraisemblablement aussi important d'agriculteurs à petite échelle dans le monde entier, parfois depuis plusieurs millénaires et enfin appréhendée explicitement ou implicitement comme science par un nombre croissant d'enseignants-chercheurs à travers des équipes de recherche, laboratoires, importantes revues à comité de lecture (Agroecology and sustainable food systems, The journal of peasant studies, ...).


En raison des modèles de production et de développement qu'elle sous-tend, il pèse sur elle d'importantes tensions et tentatives de travestissement sémantiques, notamment par les tenants de l'agriculture industrielle à travers de nombreuses institutions publiques et organisations privées pour en neutraliser son caractère subversif en la réduisant à un simple verdissement de l'agriculture industrielle ou en l'assimilant à d'autres notions comme l'Agriculture écologiquement intensive.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Agro%C3%A9cologie


Profil de la vie du sol - Lydia et Claude Bourguignon







L'agroforesterie désigne une mise en valeur du sol fondée sur une association de ligneux et de cultures ou d'animaux sur une même surface afin d'obtenir des produits ou des services utiles à l'homme.
Son intérêt réside dans les interactions agronomiques, écologiques (amélioration du sol, modification du micro-climat, augmentation de la biodiversité fonctionnelle), et économiques (amélioration des revenus, diversification des productions, etc.) créées entre les arbres et les plantes cultivées ou les animaux.



L'agroforesterie par Alain Canet (Association Française d'Agroforesterie)

Cette communication a été réalisée au cours des Premières Assises des Vins du Sud-Ouest qui se sont déroulées le 10 décembre 2013 à Toulouse.





La permaculture est une méthode systémique et holistique de conception d'habitats humains et de systèmes agricoles inspirée de l'écologie naturelle (biomimétisme) et de la tradition. Elle n'est pas un mode de pensée mais un mode d'agir qui prend en considération la bio-diversité des écosystèmes. En outre, elle vise à créer une production agricole durable, très économe en énergie (travail manuel et mécanique, carburant...) et respectueuse des êtres vivants et de leurs relations réciproques, tout en laissant à la nature « sauvage » le plus de place possible.


Cette méthode a été créée dans les années 1970 par les Australiens Bill Mollison et David Holmgren. Le terme Permaculture signifiait initialement "agriculture permanente" (Permanent Agriculture), mais il a été rapidement étendu pour signifier "culture de la permanence" car il était réalisé que les aspects sociaux font partie intégrante d'un système véritablement durable. Cette dernière signification est encore aujourd'hui sujet à polémique.


La permaculture forme des individus à une éthique ainsi qu'à un ensemble de principes (design permaculturel); L'objectif étant de permettre à ces individus de concevoir leur propre environnement, et ainsi de créer des habitats humains plus autonomes, durables et résilients, et donc une société moins dépendante des systèmes industriels de production et de distribution (identifiés par Mollison comme le fondement de la destruction systématique des écosystèmes).


Elle utilise entre autres des notions d'écologie, de paysagisme, d'agriculture biologique, de biomimétisme, d'éthique, de philosophie et de pédologie. La permaculture invite à mettre ces aspects théoriques en relation avec les observations réalisées sur le terrain de façon harmonieuse.





Gérer la période d'installation d'un jardin-forêt en permaculture




Petits élévages : apiculture naturelle et poulailler



Les clés du paradigme, Pierre Rabhi



http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20150616.OBS0886/60-ans-que-l-agriculture-a-tout-faux.html

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