Peoples sacrificed on the altar of the globalization of broken capitalism / Les Peuples sacrifiés sur l'autel de la mondialisation du capitalisme éfreiné

Amazonia


 Valdenir Munduruku, the courageous leader of the Munduruku people, today at the forefront of the fight against the large dams destroying lives and the environment in the Amazon, denounces in this video message a tragedy of international magnitude, which is ongoing in this  very moment in Brazil.


 The destruction of the "green lung" of the planet is programmed by the government, with the support of multinationals, through a delusional development plan which completely disregards human rights and the preservation of a precious environment for the world.  all of humanity.


 On its own, the Belo Monte dam has started to directly destroy 500 km2 of primary forest, forever destroying endemic biodiversity, while independent studies show that it will lead to indirect deforestation ten times greater, due to  the industrial and agricultural activity that it will promote in this hitherto preserved natural sanctuary.


 Belo Monte is just the tip of the iceberg.  20 other super dam projects are planned over the next eight years in the Amazon basin on the Brazilian side (see here: http://raoni.com/actualites-802.php).


 The indigenous Munduruku people are today at the forefront of the fight against the development model put in place by Brazil and supported by the great world powers.  They are fighting against Belo Monte and against the Tapajos complex, which the government started without their agreement, in violation of ILO Convention 169, the Constitution and Brazilian laws.  This project, which risks causing their disappearance, is receiving the participation of French companies such as Alstom, EDF and GDF-Suez.


 The Munduruku need an international mobilization to echo their struggle for life.


 Extract from a document sent last year to the administration of President Dilma Rousseff:


 "We come to speak to you about another tragedy against which we are fighting: the loss of our territory and our lives. We are not coming to negotiate with you because we are not negotiating neither territory nor life. We are against the construction of dams  that are killing the native land, because they are killing the culture by killing the fish and flooding the land. And that is killing us without you using any weapons. You keep killing. Quite simply. You kill a lot. You kill a lot. You kill a lot.  have already killed too much in 513 years. "




 2020 update: corona virus covID19

 Help indigenous people


Amazonie


Valdenir Munduruku, le courageux chef du peuple Munduruku, aujourd'hui à la pointe de la lutte contre les grands barrages destructeurs de vies et d'environnement en Amazonie, dénonce dans ce message vidéo une tragédie d'ampleur internationale, qui a cours en ce moment même au Brésil.

La destruction du "poumon vert" de la planète est programmée par le gouvernement, avec l'appui de multinationales, à travers un plan de développement délirant qui fait une abstraction totale des droits humains et de la préservation d'un environnement précieux pour l'humanité toute entière.

A lui seul, le barrage de Belo Monte a commencé à détruire de façon directe 500 km2 de forêt primaire, détruisant à jamais une biodiversité endémique, tandis que des études indépendantes exposent qu'il entraînera une déforestation indirecte dix fois plus importante, en raison de l'activité industrielle et agricole qu'il favorisera dans ce sanctuaire naturel jusque là préservé.

Belo Monte n'est que le sommet de l'iceberg. 20 autres projets de super barrages sont prévus dans les huit années à venir dans le bassin amazonien versant Brésil (voir ici : http://raoni.com/actualites-802.php).

Le peuple indigène Munduruku est aujourd'hui à la pointe de la lutte contre le modèle de développement mis en place par le Brésil et cautionné par les grandes puissances mondiales. Ils luttent contre Belo Monte et contre le complexe Tapajos, que le gouvernement a commencé sans leur accord, en violation de la Convention 169 de l'OIT, de la Constitution et des lois brésiliennes. Ce projet, qui risque d'entraîner leur disparition, reçoit la participation d'entreprises françaises telles qu'Alstom, EDF et GDF-Suez.

Les Munduruku ont besoin d'une mobilisation internationale pour donner écho à leur lutte pour la vie.

Extrait d'un document adressé l'année dernière à l'administration de la présidente Dilma Rousseff :

"Nous venons vous parler d’une autre tragédie contre laquelle nous luttons : la perte de notre territoire et de nos vies. Nous ne venons pas négocier avec vous car on ne négocie ni le territoire ni la vie. Nous sommes contre la construction de barrages qui tuent la terre indigène, parce qu’ils tuent la culture en tuant les poissons et en innondant la terre. Et cela nous tue sans que vous n’utilisiez d’armes. Vous continuez à tuer. Tout simplement. Vous tuez beaucoup. Vous avez déjà trop tué en 513 ans."


Mise à jour 2020 : corona virus covID19

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