La matrice

Complotistes  aujourd'hui, hérétiques hier,  l'Inquisition fonctionne en utilisant la pensée unique pour rejeter toute forme d'oppositions, voir d'évolutions, alors que la nature et l'histoire nous apprennent que le monde ne s'est construit en quelques jours mais qu'il est la suite d'événements qui sans le précédent, ne serait pas, tout est lié. 

Quand on est rigide au point de casser, est ce utile d'aller jusqu'au bout ou c'est juste une question de principes ? 

Chacun a sa vision du monde, quand nous avons tous la même, ne serait-ce pas contre-productif ou serait-ce un moyen de contrôler les masses qui pourraient s'accorder sur une vérité qui remet en cause les dogmes, ces certitudes préétablies qui organisent et maintiennent la matrice ?

Elle se nourrit de  l'ignorance, de la crédulité, de notre incapacité à rejeter l'impensable, de nos faiblesses, de nos peurs, de notre consentement.

Que ça soit individuellement ou collectivement, nous nous confortons dans le système, afin de ne perdre la face et d'entretenir son intégrité.

Nous avons le pouvoir et le devoir de remettre en questions chaque chose qui serait immuable.

Notre évolution nous montre que tout est perfectible et que chaque élément à son rôle dans ce monde.

La plupart la protègent, la chérissent, pendant que d'autres s'évertuent à la transcender, à l'exposer dans sa nature qui n'a plus rien de naturel.

Elle n'est qu'une transposition de la réalité, elle trouve en chacun le réconfort qu'elle propose, cette tranquillité que chacun aspire, cette conformité que chacun défend.

Avons-nous besoin de penser la même idéologie ou ne serait-ce pas dans notre fort intérieur, cette petite lumière qui nous dit que quelque chose cloche ?

Que la matrice nous pousse à prendre le même chemin alors que la nature nous enseigne à diversifier, à multiplier, à expérimenter ?

Sommes nous si simple d'esprit que penser autrement serait fatal ?

Que le ciel nous tomberait dessus, ou avons-nous encore cet espoir de changer de paradigme, de rendre à ce monde toute la splendeur des premiers jours ?

Ou laissons nous faire encore et encore sans rechigner, sans la moindre combativité ?

Avons-nous le courage de sortir de cette matrice pour retrouver l'essentiel, notre amour pour la beauté du vivant, de ce qui nous rend simplement heureux et qui permettrait aux générations futures d'exister ?

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